La Retraite

Tout salarié, assuré à la FPTPG, qui a atteint l’âge de 58 ans révolus peut faire valoir son droit à une rente de retraite. Les rentes servies par la Fondation sont mensuelles et payables en début de chaque mois. L’âge de retraite officiel de la FPTPG est 64 ans, toutefois l’assuré peut continuer à être assuré s’il continue de travailler après 64 ans.

Les assurés de la Fondation sont au bénéfice d’un plan de prévoyance en primauté des prestations sur la somme revalorisée des salaires cotisants assurés. Ce plan prévoit une retraite maximale correspondant à 68,88% du salaire cotisant au moment du calcul ou en d’autres termes, la rente de retraite se calcule en prenant la somme des salaires cotisants durant toute la carrière et en appliquant un taux de 1,68% (ce taux s’obtient en divisant le taux de 68,88% par 41 années de cotisations). Le taux maximum de rente peut être obtenu dès l’âge de 64 ans pour une personne ayant cotisé dès l’âge de 23 ans révolus, ou pour celle ayant effectué des rachats permettant d’obtenir les prestations maximales du plan de prévoyance.

Les assurés de la Fondation ont la possibilité, lorsque le plan est complet, de racheter le coût d’une retraite anticipée et ainsi, au maximum, de permettre une retraite dès l’âge de 58 ans avec une rente égale à celle qui aurait été perçue à l’âge de 64 ans.

Au niveau légal, l’âge de la retraite en Suisse est plus élevé que celui prévu par la FPTPG. C’est le parlement fédéral qui se prononce sur cet âge. A l’heure actuelle, il est fixé de la manière suivante :

Attention, suite à la votation populaire du 25 septembre 2022 sur la stabilisation de l’AVS (AVS21), à partir du 1er janvier 2024, l’âge de la retraite des femmes va progressivement augmenter pour arriver à 65 ans au 1er janvier 2028.

L’assuré peut demander que le 50% au maximum de sa prestation de libre passage lui soit versé sous la forme d’une prestation en capital. Le versement d’un capital réduit proportionnellement la rente de retraite ainsi que les expectatives associées (rente de conjoint survivant et orphelins).

Si l’assuré est marié, le versement du capital n’est possible que si le conjoint donne son consentement écrit.